mercredi 19 septembre 2007

La dernière légion

Rome, 476 après J-C : l'empire est menacé par les armées barbares. Oreste, maître de l'Empire romain d'Occident assiste au couronnement de son fils Romulus Auguste. Celui que l'on va nommer à présent le dernier des Césars est désormais menacé d'un grand danger. Malgré la protection d'Aurelius, commandant de la quatrième légion, Romulus est capturé par Odoacre, chef des Goths. Emmené sur l'île forteresse de Capri, il y découvre la légendaire épée de César marquée de la prophétie "Un côté pour défendre, un côté pour vaincre... Destinée à celui... appelé àrégner." Avec ses frères d'armes, Aurélius, la magnifique et dangereuse Mira, Romulus et le magicien Ambrosinus partent en Angleterre à la recherche de la valeureuse neuvième légion, dernière armée fidèle à Rome...

Ne cherchez pas ici un renouvellement du genre, il n’y en a pas mais ce film se regarde avec un certain plaisir. L'amour, l'amitié, la fidélité et l'honneur sont des valeurs mis à l'honneur tout au long de l'histoire.

Les personnages centraux sont Colin Firth qui pour une fois n’est pas cantonné dans un rôle de personnage un rien coincé qui ne décroche pas un sourire mais un homme d’action et Ben Kingsley, Ambrosius qui est quant à lui un être énigmatique qui rappelle toujours quelqu’un….

Et c’est là que le bats blesse, le film n’a rien d’original, on ne parvient pas à se défaire de l’impression de déjà vu. Si je vous parle d’une cité à assiégée par une armée toute entière, un combat déséquilibré et des renforts qui arrivent in extremis. Si je vous parle d’une épée ancestrale qui sera brandit par un guerrier valeureux. On pense forcément à la trilogie de P.Jackson ( impression renforcée au vu des images) et malheureusement, quand vient le moment de galvaniser ses troupes, Colin Firth n’a pas le talent d’un Viggo Mortensen devant la porte noire du Mordor. Si j’ai eu la chair de poule en regardant (en vo of course) le Retour du Roi, j’ai souris devant La dernière légion. Personnellement, je n’aurais pas suivi le légionnaire à la guerre. Néanmoins et pour défendre le film, j’ai eu la même impression devant Troie, Le roi Arthur aussi … Il sera de toute évidence très difficile de faire oublier la trilogie de Jackson. Enfin l’histoire d’une épée, d’un précepteur, d’un enfant … tout rappelle une légende n’est ce pas ?? Donc pour finir, je vous dirais que ce film mets fin à l’Histoire et débute une légende ….

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce qui m'a surtout surpris avec ce film c'est que, sur le moment, ça m'a bien plu et finalement, je l'ai très vite oublié. C'est vrai que cette impression de déjà vu est là, mais je pense aussi que c'est normal, vu la légende qui va en découler. Film tout public à voir une fois, mais qui ne restera pas dans les annales des films d'aventures et autres capes et d'épées. Là, je te suis!