The Rest Falls Away : The Gardella Vampire Chronicles de Colleen Gleason
In every generation, a Gardella is called to accept the family legacy of vampire slaying, and this time, Victoria Gardella Grantworth is chosen, on the eve of her debut, to carry the stake. But as she moves between the crush of ballrooms and dangerous, moonlit streets, Victoria’s heart is torn between London’s most eligible bachelor, the Marquess of Rockley, and her enigmatic ally, Sebastian Vioget. And when she comes face to face with the most powerful vampire in history, Victoria must ultimately make the choice between duty and love.
A la veille de son entrée dans le monde, Victoria Gardella, une jeune aristocrate anglaise, apprend qu’elle descend d’une longue lignée de chasseur de vampires, les Venators, et qu’il lui appartient désormais d’embrasser ou non sa destinée. Sa décision est d’autant moins aisée que le célibataire le plus convoité de Londres se déclare et la demande en mariage. Ne voulant faire aucune concession, Victoria accepte la charge qui lui est réservée et la cour que lui fait, Philippe, le Marquis de Rockley. Mais la vie d’une tueuse de vampire n’est pas aisée et elle apprendra très rapidement qu’amour et devoir ne peuvent se coexister.
Et si Buffy avait vécut au 19éme ?? Connaissant la fragilité de la jeune femme, aurait-elle pu sauver le monde si elle avait du porter un corset et être constamment chaperonnée ?? C’est en posant un tel constat, que Colleen Gleason débute ses chroniques de la famille Gardella.
Dans une ambiance pour le moins pesante, nous rencontrons Victoria qui à l’aube de son entrée dans le monde ressent l’appel de sa destinée. Elle sera chasseuse de vampire. Dotée d’une capacité que les Venators l’ayant précédée ne possédaient pas, elle va devoir affronter Lilith, la puissante reine des vampires, venue à Londres afin de récupérer un manuscrit magique. Pour autant Victoria n’est qu’une très jeune femme amoureuse et fougueuse …
Si l’histoire souffre d’être le premier tome de la série de par l’impressionnante mise en place de l’intrigue, il est intéressant d’assister aux premiers pas de notre tueuse. En effet, comme n’importe qui, Victoria tâtonne et se trompe. Tout comme sa consœur du 20éme siècle, c’est un soldat efficace et une jeune femme fragile et romanesque. Mais, elle n’est pas la seule protagoniste du livre. En effet, l’auteur nous dresse le portrait de divers personnages qui servent l’histoire d’une façon ou d’une autre. Si, je trouve le Marquis de Rockley palot et peu digne d’intérêt (je me suis d’ailleurs demandé ce que Victoria pouvait bien lui trouver pour finalement mettre son choix dans la catégorie des erreurs de jeunesse), j’ai été intriguée et séduite par les deux autres mâles qui gravitent autours de notre Venator. Max Pesaro est son initiateur (son Giles), c’est un homme secret et arrogant pour qui les femmes ne devraient rien avoir à faire avec la chasse aux vampires. Sebastian Vioget est le propriétaire d’une taverne situé dans ce qui pourrait être la cour des miracles londonienne. Il y accueille humain et vampires. Bien qu’il vienne au secours de Victoria, on ne sait s’il est un « gentil » ou un « méchant ». Difficile pour notre héroïne de lui faire confiance, d’autant qu’il existe une grande inimitié entre Max et lui.
De prime abord, on ne peut pas dire que l’histoire soit d’une grande originalité. En effet, comme je l’ai plusieurs fois mentionné, Colleen Gleason s’est inspirée de l’univers de Buffy pour créer son personnage. De plus, ces derniers temps, nous avons plutôt été habituées aux « meutes » de vampires insatisfaits de leur sort que l’amour vient miraculeusement sauver (j’ai l’air un peu hautaine, mais je suis tombée à pieds joints dedans moi aussi … c’est juste histoire de me donner un genre). Mais, la personnalité attachante (et parfois agaçante) de Victoria ainsi que le mystère entourant les deux hommes qui lui prêtent main forte dans un rythme soutenu, donne au roman une aura qui donne envie d’en savoir plus.
2 commentaires:
Hum, tu me tentes sacrément là ! Même si c'est pompé sur Buffy, si c'est bien fait ça peut être sympa à lire ^^ Et puis effectivement Buffy en corset, c'est tout de suite moins évident les acrobaties et autres coup de pieds retournés XD
Pompé, oui et non, le constat de départ est le même mais il y a assez de différence pour qu'on est pas l'impression de lire Buffy
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