Ce n’était pas l’homme le plus honnête, ni le plus pieux, mais c’était un homme courageux. Il s’appelait Diego Alatriste."
Tels sont les premiers mots du best-seller international d’Arturo Pérez-Reverte, "Le capitaine Alatriste". L’histoire se déroule dans l’Espagne impériale du XVIIe siècle, entre 1622 et 1643, sous le règne de Philippe IV, avant-dernier roi de la Maison d’Autriche. Philippe IV est un monarque faible et facilement manipulable, dominé par une Cour corrompue, agitée par les intrigues orchestrées par le très influent comte-duc Olivares.
L’Empire espagnol décline lentement. La société souffre de ses nombreuses contradictions. Le luxe et l’opulence de l’aristocratie coexistent avec la misère et la vulnérabilité du peuple.
Ce monde déclinant est le théâtre des aventures de Diego Alatriste, fier soldat au service de Sa Majesté dans les Flandres, et mercenaire à Madrid et Séville en temps de paix.
Deux ans après sa sortie espagnole, Alatriste arrive enfin sur nos écrans (d’une façon somme toute relative puisque seules 38 copies ont été distribuées). Adaptation d’un succès littéraire, plus gros budget de l’histoire du cinéma espagnol, tête d’affiche internationale, ce projet avait tout pour être une réussite et pourtant …
Je commencerais tout de même par dire : Oui j’ai aimé ce film ! J’ai aimé sa photographie magnifique (On se croirait dans un tableau de Diego Velàzquez), j’ai aimé la reconstitution de Madrid du 17ème siècle, j’ai aimé les acteurs, j’ai aimé Viggo Mortensen (et sa grosse moustache … désolée private joke).
Mais, je déplore le manque de fluidité de l’histoire. Il faut savoir que les 5 tomes de la saga Alatriste sont ici condensés en 2h30 de films. La vie entière du héros défile devant nos yeux par petits épisodes ne laissant guère le temps d’apprécier et surtout de s’attacher aux personnages secondaires, hormis celui d’Inigo, fils adoptif d’Alatriste. Le récit trop haché dérange et surprend voir déstabilise.
On ressort donc de la séance avec un sentiment mitigé qui pourtant, dans mon cas, a tout de même laissé place à une certaine dose de plaisir … Et j’entends les mauvaises langues dire : « oui mais tu n’est guère objective Gaëlle ! » Je le sais et n’en ait aucune honte.
Tels sont les premiers mots du best-seller international d’Arturo Pérez-Reverte, "Le capitaine Alatriste". L’histoire se déroule dans l’Espagne impériale du XVIIe siècle, entre 1622 et 1643, sous le règne de Philippe IV, avant-dernier roi de la Maison d’Autriche. Philippe IV est un monarque faible et facilement manipulable, dominé par une Cour corrompue, agitée par les intrigues orchestrées par le très influent comte-duc Olivares.
L’Empire espagnol décline lentement. La société souffre de ses nombreuses contradictions. Le luxe et l’opulence de l’aristocratie coexistent avec la misère et la vulnérabilité du peuple.
Ce monde déclinant est le théâtre des aventures de Diego Alatriste, fier soldat au service de Sa Majesté dans les Flandres, et mercenaire à Madrid et Séville en temps de paix.
Deux ans après sa sortie espagnole, Alatriste arrive enfin sur nos écrans (d’une façon somme toute relative puisque seules 38 copies ont été distribuées). Adaptation d’un succès littéraire, plus gros budget de l’histoire du cinéma espagnol, tête d’affiche internationale, ce projet avait tout pour être une réussite et pourtant …
Je commencerais tout de même par dire : Oui j’ai aimé ce film ! J’ai aimé sa photographie magnifique (On se croirait dans un tableau de Diego Velàzquez), j’ai aimé la reconstitution de Madrid du 17ème siècle, j’ai aimé les acteurs, j’ai aimé Viggo Mortensen (et sa grosse moustache … désolée private joke).
Mais, je déplore le manque de fluidité de l’histoire. Il faut savoir que les 5 tomes de la saga Alatriste sont ici condensés en 2h30 de films. La vie entière du héros défile devant nos yeux par petits épisodes ne laissant guère le temps d’apprécier et surtout de s’attacher aux personnages secondaires, hormis celui d’Inigo, fils adoptif d’Alatriste. Le récit trop haché dérange et surprend voir déstabilise.
On ressort donc de la séance avec un sentiment mitigé qui pourtant, dans mon cas, a tout de même laissé place à une certaine dose de plaisir … Et j’entends les mauvaises langues dire : « oui mais tu n’est guère objective Gaëlle ! » Je le sais et n’en ait aucune honte.
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