lundi 10 mars 2008

Mortelle jalousie de Karen Robards


En tant que juge au tribunal pour enfants de Franklin (Ohio), Grace Hart a fait ses preuves. Mais ses compétences professionnelles ne lui sont d’aucune utilité lorsqu’il s’agit de sa propre fille. À quinze ans Jessica est en pleine crise d’adolescence. Tout ce qu’elle veut, c’est être cool , boire, fumer de l’herbe, sortir en boîte avec sa bande du lycée... Les choses se compliquent le soir où la brigade des stupéfiants ramène Jessica inconsciente. Grace comprend que les choses sont allées un peu trop loin et qu’il va falloir sévir. Toutefois, elle supporte mal que l’inspecteur Marino lui rappelle ses devoirs de mère. L’arrogance et la désinvolture de cet homme séduisant l’exaspèrent.C’est pourtant vers lui qu’elle se tourne lorsqu’elle s’aperçoit qu’un rôdeur l’épie dans l’ombre. Est-ce sa vie qui est en danger ou celle de Jessica ?


Avec un résumé alléchant et de chaudes recommandations, ce livre me promettait un bon moment lecture. Or tel ne fut pas le cas. En effet, je suis ressortie de cette histoire quelque peu agacée. Pourquoi ? Je ne dirais pas que le récit est inintéressant. Bien que manquant d’originalité, il se tient et intrigue. Le dénouement final réserve même quelques surprises. De plus, l’écriture fluide de l’auteur permet une lecture sympathique voir agréable. Mais encore, faut-il ne pas être, comme moi, horripilée par les trois personnages principaux.
Présentée comme une magistrate de talent, Grace Hart s’avère finalement être une femme peu sûre d’elle, dépassée par les évèments et surtout par sa fille Jessica, une adolescente à problème. Comment imaginer alors qu’elle puisse être capable de juger les actes d’autres enfants avec efficacité alors qu’elle est incapable de comprendre la détresse de sa fille et l’aider. Cet antagonisme la rend, de fait, peu crédible à mes yeux.
Jessica est une adolescente qui aspire à la vie de tous les enfants de son âge : elle veut être cool. Hélas, diabétique, elle est soumise à une hygiène de vie trés stricte incompatible avec les envies et excés d’une jeune fille de 15 ans. Révoltée et irrespectueuse, elle met volontairement sa vie en danger au gré de ses caprices.
Face à ces deux femmes, nous retrouvons Tony Marino, un flic d’origine italienne, n’échappant pas aux clichés du genre. Il est en effet, un membre d’une imposante tribu italienne chapeautée par la maman. Meurtri, il s’érige en donneur de leçon. D’abord antipathique , il se déride jusqu’à devenir plus humain sans pour autant avoir ce côté "swoonant" que devrait avoir un tel personnage.
Nous avons donc trois héros qui, pris individuellement, sont agaçants voir exaspérants mais qui forment pourtant une famille. Ces êtres apprennent à se connaitre, s’apprécier et s’aimer.
Au regard de cette chronique, je dois avouer être un peu sévére avec ce roman qui ne mérite pas autant de "négativité". Mais, j’ai besoin de ressentir ma lecture, d’avoir une empathie pour les personnages. Or, je suis restée à l’extérieur de l’histoire en simple spectatrice, sans jamais ressentir les émotions des héros. Peut être parce que je ne suis pas prête à chausser les pantoufles de la mère d’une adolescente qui sait ?

4 commentaires:

Tisha a dit…

Bon je passe, les personnages ont en effet l'air des plus ininterressants ...

A ne lire qu'en cas de pénurie de lecture si j'ai bien compris ... lol

Anonyme a dit…

Et encore ...

Tisha a dit…

bon c'est toujours ça d'économisé ;)

Gaëlle a dit…

Hihi oui ;)